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Habitat et environnement
Coeur de Village de Montlaur
L’opportunité de disposer d’un grand pré, la réhabilitation de la salle des fêtes et la nécessité de régler le problème du stationnement se sont rejoints pour rassembler les habitants ; Ils sont les éléments du schéma directeur.
La mise en forme d’une esplanade commune va relier les deux quartiers et favoriser la vente des derniers lots libres. Pour voir le détail des opérations, téléchargez la fiche :
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CAUE de l'Aveyron : www.caue-mp.fr/aveyron
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Entretien avec Francis Castan, maire de Montlaur de 1995 à 2014
Des architectes…
Le C.A.U.E. a mené la première mission ; un architecte a réalisé un diagnostic du village. Il nous a éduqué et sensibilisé à l’appréhension de notre village, les élus dans un premier temps, et ensuite la population. Il a eu une approche assez pertinente à laquelle on a rapidement adhéré. Certains architectes sont à l’écoute des maîtres d’ouvrage, mais d’autres peuvent tellement délirer que la confiance n’est plus possible. D’autant plus que les budgets sont limités. Les architectes avec qui nous avons travaillé - celui du C.A.U.E. et celui qui a réalisé le projet d’aménagement des espaces publics - nous ont mis en confiance. Ils ont eu une certaine sensibilité. Nous avons pu appréhender le programme de façon convenable, avoir la volonté d’y affecter des moyens et s’inscrire dans la durée, c’est-à-dire 10 à 12 ans.
Un fil conducteur
Que l’on soit citoyen ou élu, un programme de dix ans peut paraître long, voire interminable. Cependant à l’échelle d’une génération, c’est très court. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir suivi ce programme comme fil conducteur sur dix ans et d’avoir eu ces architectes.Le fait de ne pas disposer de beaucoup d’argent nous a fait avancer doucement. Au fur et à mesure de l’avancement du programme, nous avons pu détecter des petits détails, qui nous ont permis de coller vraiment aux attentes de la population.
L’impulsion départementale
L’impulsion politique départementale a été déterminante pour le lancement de ce projet. Jamais nous ne nous serions intéressés à ce dossier sans cela, car nous avions des préoccupations communales plus primaires, des problématiques de réseaux, d’assainissement ou de voirie.L’efficacité des élus, dans les communes à vocation agricole, est souvent mesurée à la qualité de la voirie ou au maintien des services publics sans forcément intégrer les conditions indispensables au retour de l’attractivité.
L’aspect du cadre de vie n’est pas abordé par manque de sensibilisation à l’environnement.Le programme Coeur de Village nous a permis d’une part d’être sensibilisés et d’autre part de convaincre la population et les élus pour pouvoir affecter les budgets.Sans le concours de l’argent public, nous n’aurions pas pu mobiliser ces fonds. Aujourd’hui, j’ai tendance à dire que nous réalisons chaque année, avec ou sans financement public, une tranche d’aménagement Coeur de village car la population nous sollicite pour travailler sur de nouveaux quartiers.C’est une véritable demande qui se concrétise également par la réhabilitation du bâti privé par les habitants.Petit à petit, une harmonisation se crée, ceci grâce à l’éducation et à une sensibilisation au cadre de vie.
Une approche humaine…
Le vieux village et le nouveau village cohabitaient, avec deux populations différentes : personnes âgées dans l’ancienne partie, jeunes ménages dans le nouveau. Il était nécessaire de créer un lien entre les générations. L’aménagement de l’espace public a tenté de répondre aux besoins de toutes les générations. Le projet a donc eu une approche architecturale mais également sociale. Les populations ont été consultées afin de prendre leur avis en compte.
L’attractivité, le regain de population, des effets positifs…
Ce programme est à l’origine du retour de l’attractivité (+ 16% de progression entre les deux derniers recensements) dans le village, les habitants du lotissement n’avaient en effet aucun espace public, tandis que les habitants de l’ancien village n’en exprimaient pas le besoin, ayant toujours connu le village sans.Après la création de cet espace public, les gens se sont appropriés les lieux, ils ont fait venir d’autres personnes. Finalement la population a augmenté de 16%. Tout ce travail mené sur l’appropriation des espaces publics, les réaménagements et la valorisation du cadre de vie, a favorisé l’attractivité du village.La procédure Coeur de Village, quand elle nous a été présentée, nous a effrayé, nous avions peur que ce soit encore une usine à gaz. Aujourd’hui, nous sommes convaincus par la procédure et ses effets positifs.
Associer les habitants
C’est important dans la démarche, d’associer les habitants. Ce ne sont pas eux qui prennent les décisions, les élus l’ont été pour cela. Mais il est nécessaire de les associer à chaque étape, car le projet est mieux compris, les nuisances des travaux mieux acceptées.
Le C.A.U.E., les collectivités, les habitants, les architectes…
Le C.A.U.E. et le programme départemental sont également des outils qui ont permis aux architectes, les architectes « conventionnels » de s’intéresser à l’espace public.Lorsque nous avons travaillé avec cet architecte, nous avons convenu que sa mission serait payée lorsque la municipalité aurait retenu le projet global. Il a été rémunéré sur le montant des travaux engagés et a travaillé son projet jusqu’à ce qu’il soit validé. Cette collaboration ayant été fructueuse nous avons continué à travailler avec le même architecte en lui confiant différentes missions depuis dix ans.Il travaille d’ailleurs aujourd’hui également pour des gens du village.Il est naturellement devenu l’architecte référent pour la commune mais aussi pour ses habitants.J’ai un bon souvenir de cette opération et le C.A.U.E. m’a été d’un grand concours. Si ce type d’organisme travaille au service des populations, il acquiert vite une certaine légitimité. Il est important que le citoyen comprenne à quoi sert et où va son argent ; la mission est accomplie lorsqu’on arrive à cela.
Des architectes…
Le C.A.U.E. a mené la première mission ; un architecte a réalisé un diagnostic du village. Il nous a éduqué et sensibilisé à l’appréhension de notre village, les élus dans un premier temps, et ensuite la population. Il a eu une approche assez pertinente à laquelle on a rapidement adhéré. Certains architectes sont à l’écoute des maîtres d’ouvrage, mais d’autres peuvent tellement délirer que la confiance n’est plus possible. D’autant plus que les budgets sont limités. Les architectes avec qui nous avons travaillé - celui du C.A.U.E. et celui qui a réalisé le projet d’aménagement des espaces publics - nous ont mis en confiance. Ils ont eu une certaine sensibilité. Nous avons pu appréhender le programme de façon convenable, avoir la volonté d’y affecter des moyens et s’inscrire dans la durée, c’est-à-dire 10 à 12 ans.
Un fil conducteur
Que l’on soit citoyen ou élu, un programme de dix ans peut paraître long, voire interminable. Cependant à l’échelle d’une génération, c’est très court. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir suivi ce programme comme fil conducteur sur dix ans et d’avoir eu ces architectes.Le fait de ne pas disposer de beaucoup d’argent nous a fait avancer doucement. Au fur et à mesure de l’avancement du programme, nous avons pu détecter des petits détails, qui nous ont permis de coller vraiment aux attentes de la population.
L’impulsion départementale
L’impulsion politique départementale a été déterminante pour le lancement de ce projet. Jamais nous ne nous serions intéressés à ce dossier sans cela, car nous avions des préoccupations communales plus primaires, des problématiques de réseaux, d’assainissement ou de voirie.L’efficacité des élus, dans les communes à vocation agricole, est souvent mesurée à la qualité de la voirie ou au maintien des services publics sans forcément intégrer les conditions indispensables au retour de l’attractivité.
L’aspect du cadre de vie n’est pas abordé par manque de sensibilisation à l’environnement.Le programme Coeur de Village nous a permis d’une part d’être sensibilisés et d’autre part de convaincre la population et les élus pour pouvoir affecter les budgets.Sans le concours de l’argent public, nous n’aurions pas pu mobiliser ces fonds. Aujourd’hui, j’ai tendance à dire que nous réalisons chaque année, avec ou sans financement public, une tranche d’aménagement Coeur de village car la population nous sollicite pour travailler sur de nouveaux quartiers.C’est une véritable demande qui se concrétise également par la réhabilitation du bâti privé par les habitants.Petit à petit, une harmonisation se crée, ceci grâce à l’éducation et à une sensibilisation au cadre de vie.
Une approche humaine…
Le vieux village et le nouveau village cohabitaient, avec deux populations différentes : personnes âgées dans l’ancienne partie, jeunes ménages dans le nouveau. Il était nécessaire de créer un lien entre les générations. L’aménagement de l’espace public a tenté de répondre aux besoins de toutes les générations. Le projet a donc eu une approche architecturale mais également sociale. Les populations ont été consultées afin de prendre leur avis en compte.
L’attractivité, le regain de population, des effets positifs…
Ce programme est à l’origine du retour de l’attractivité (+ 16% de progression entre les deux derniers recensements) dans le village, les habitants du lotissement n’avaient en effet aucun espace public, tandis que les habitants de l’ancien village n’en exprimaient pas le besoin, ayant toujours connu le village sans.Après la création de cet espace public, les gens se sont appropriés les lieux, ils ont fait venir d’autres personnes. Finalement la population a augmenté de 16%. Tout ce travail mené sur l’appropriation des espaces publics, les réaménagements et la valorisation du cadre de vie, a favorisé l’attractivité du village.La procédure Coeur de Village, quand elle nous a été présentée, nous a effrayé, nous avions peur que ce soit encore une usine à gaz. Aujourd’hui, nous sommes convaincus par la procédure et ses effets positifs.
Associer les habitants
C’est important dans la démarche, d’associer les habitants. Ce ne sont pas eux qui prennent les décisions, les élus l’ont été pour cela. Mais il est nécessaire de les associer à chaque étape, car le projet est mieux compris, les nuisances des travaux mieux acceptées.
Le C.A.U.E., les collectivités, les habitants, les architectes…
Le C.A.U.E. et le programme départemental sont également des outils qui ont permis aux architectes, les architectes « conventionnels » de s’intéresser à l’espace public.Lorsque nous avons travaillé avec cet architecte, nous avons convenu que sa mission serait payée lorsque la municipalité aurait retenu le projet global. Il a été rémunéré sur le montant des travaux engagés et a travaillé son projet jusqu’à ce qu’il soit validé. Cette collaboration ayant été fructueuse nous avons continué à travailler avec le même architecte en lui confiant différentes missions depuis dix ans.Il travaille d’ailleurs aujourd’hui également pour des gens du village.Il est naturellement devenu l’architecte référent pour la commune mais aussi pour ses habitants.J’ai un bon souvenir de cette opération et le C.A.U.E. m’a été d’un grand concours. Si ce type d’organisme travaille au service des populations, il acquiert vite une certaine légitimité. Il est important que le citoyen comprenne à quoi sert et où va son argent ; la mission est accomplie lorsqu’on arrive à cela.
Permis de construire et déclaration de travaux Montlaur
La commune de Montlaur consacre beaucoup d’efforts à la valorisation du cadre de vie de ses habitants, afin de soutenir l’attractivité et la compétitivité économique de l’ensemble de son territoire. Une attention particulière est apportée au choix et à la mise en oeuvre de matériaux locaux. Ces efforts sont par ailleurs relayés par la population qui s’emploie à démultiplier cette action dans la mise en oeuvre de chaque chantier.
Le résultat collectif est aujourd’hui exemplaire et mérite, pour perdurer, une démarche partagée.
Consultez et téléchargez, la fiche des prescriptions :
La commune de Montlaur consacre beaucoup d’efforts à la valorisation du cadre de vie de ses habitants, afin de soutenir l’attractivité et la compétitivité économique de l’ensemble de son territoire. Une attention particulière est apportée au choix et à la mise en oeuvre de matériaux locaux. Ces efforts sont par ailleurs relayés par la population qui s’emploie à démultiplier cette action dans la mise en oeuvre de chaque chantier.
Le résultat collectif est aujourd’hui exemplaire et mérite, pour perdurer, une démarche partagée.
Consultez et téléchargez, la fiche des prescriptions :
Fiche permis de construire et déclaration de travaux de Montlaur | |
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