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Ecole du Rougier
L'école du Rougier accueille vos enfants de 7 heures à 19 heures de la maternelle au CM2.
100 ans d'écoles à MontlaurPour beaucoup de Rouergats et de Montlaurais de plus
de 60 ans, l'école fut le lieu de la francisation. C'est là qu'il fallut
apprendre le français et subir les punitions infligées à ceux qui
laissaient « escapar lo patès » (échapper le patois). C'est aussi cette
école de Jules Ferry, qui est devenue au fil des années, l'institutrice
de la nation, en créant les fondements de la démocratie française.
L'école communale qui a formé des générations de Français ruraux ou
citadins, reste l'un des éléments essentiels du patrimoine culturel de
la France. A Montlaur, depuis 2001, la municipalité en a fait sa
priorité. En hommage, à cette Ecole de la République, à nos Maîtres, aux
générations du certificat d'études et aux élèves de l'école de
Montlaur. Que ces traces du passé nous guident vers l'avenir avec
sagesse et sérénité...
Le maire, Francis CASTAN |
Reportage vidéo France 3 : 100 ans d'écoles à Montlaur
|
Bataille des calades
Des jeux, des plaisirs simples, d’autres diraient démodés, ressurgissent comme par
enchantement lorsque l’on parcourt ces calades.
L’enfantillage, avant l’école, quand après le “catoche” et juste avant que l’horloge de la mairie ne pique deux heures, nous foncions, tous ensemble, souvent en deux camps organisés. Quand nous déboulions dans cette calade d’Ugonenc pour échapper à l’ennemi qui nous poussait régulièrement à nous faufi ler au milieu des jardins. A deux heures (on ne disait pas 14 heures), il arrivait, les jours de grandes batailles, que l’on soit encore, pour nos petites jambes, loin de l’école. On remontait, essoufflé. En retard, cela nous valait les réprimandes souvent complices du Maître. Quand on dépassait le quart d’heure, la table ou les verbes à copier nous attendaient. Nous devenions les champions de la multiplication et de la conjugaison.
Avec la séquence aventure, cohabitait aussi, l’épisode de la bête sauvage ou du loup YSENGRIN qu’il fallait capturer. La bête, désignée parmi l’un d’entre nous, devait déjouer avec habileté les embuscades tendues par les indigènes.
C’était enfin, au pied du pont qui enjambe le Dourdou que l’on amarrait le radeau. Pour cela, on recyclait déjà les bidons de chez Roque et les caisses de la maison Pailhès. Soigneusement empilés sur 2 rangées et assemblés par du grillage de poulailler, les
bidons d’Avia dessinaient l’embarcation. C’était notre fierté un radeau à 10 places pour naviguer sur le Dourdou. Jusqu’au jour où, dans un rapide mal négocié, on perdit Touille et on faillit le noyer. Quelques jours plus tard, d’un mois de novembre le radeau disparut…Un parent avisé (un traître) d’une main criminelle, profi ta des eaux tumultueuses, après les pluies du vent du midi, pour décrocher le navire de ses amarres.
La séquence plaisir c’était l’arrivée de l’alambic, vers la Saint Martin. Après les vendanges, le pays, pourvoyait au rituel de l’eau de vie, et le bouilleur, assisté des plus grands experts de Montlaur, dont “le Marin” distillait sa gnole. La fournée débutait par le fameux 3x6. Malgré notre jeune âge, nous avions droit au “canard” (sucre imbibé d’alcool) . Alors l’agitation laissait place à une préciosité excessive, car le privilège devait durer.
Quel était le meilleur moment ?
A chaque saison, ses inventions : du repère aux montagnettes, à la fabrication d’une diligence, puis la cabane à Boutous ou à Dure, le grand plongeon au pont des assassins ou la baignade à l’Onde, en passant par les nids de pies et de corbeaux que
nous avions mission de réguler et dont le Maître d’école tenait une comptabilité minutieuse pour le compte de l’Etat. Mais la spécialité, restait la pêche à la main que chaque vrai Montlaurais a pratiqué.
Ces moments-là, gravés dans nos mémoires, ont modelé notre enfance. C’est aussi sûrement de là, que naquit la passion pour notre Rougier.
Aujourd’hui, nous vous souhaitons la bienvenue à Montlaur pour partager nos plaisirs avec vous. Des plaisirs simples et d’ici.
Bienvenue à Montlaur. Bienvenue chez les “escano barbeus” (les étrangleurs de poissons).
Gus, Touille, Paster, Denis, Yannick, Alain, Jo, Jean-Claude, Michel, Gérard, Bilou, Claude, Jean-Luc, Didier, Christian, Francis …… et les autres.
L’enfantillage, avant l’école, quand après le “catoche” et juste avant que l’horloge de la mairie ne pique deux heures, nous foncions, tous ensemble, souvent en deux camps organisés. Quand nous déboulions dans cette calade d’Ugonenc pour échapper à l’ennemi qui nous poussait régulièrement à nous faufi ler au milieu des jardins. A deux heures (on ne disait pas 14 heures), il arrivait, les jours de grandes batailles, que l’on soit encore, pour nos petites jambes, loin de l’école. On remontait, essoufflé. En retard, cela nous valait les réprimandes souvent complices du Maître. Quand on dépassait le quart d’heure, la table ou les verbes à copier nous attendaient. Nous devenions les champions de la multiplication et de la conjugaison.
Avec la séquence aventure, cohabitait aussi, l’épisode de la bête sauvage ou du loup YSENGRIN qu’il fallait capturer. La bête, désignée parmi l’un d’entre nous, devait déjouer avec habileté les embuscades tendues par les indigènes.
C’était enfin, au pied du pont qui enjambe le Dourdou que l’on amarrait le radeau. Pour cela, on recyclait déjà les bidons de chez Roque et les caisses de la maison Pailhès. Soigneusement empilés sur 2 rangées et assemblés par du grillage de poulailler, les
bidons d’Avia dessinaient l’embarcation. C’était notre fierté un radeau à 10 places pour naviguer sur le Dourdou. Jusqu’au jour où, dans un rapide mal négocié, on perdit Touille et on faillit le noyer. Quelques jours plus tard, d’un mois de novembre le radeau disparut…Un parent avisé (un traître) d’une main criminelle, profi ta des eaux tumultueuses, après les pluies du vent du midi, pour décrocher le navire de ses amarres.
La séquence plaisir c’était l’arrivée de l’alambic, vers la Saint Martin. Après les vendanges, le pays, pourvoyait au rituel de l’eau de vie, et le bouilleur, assisté des plus grands experts de Montlaur, dont “le Marin” distillait sa gnole. La fournée débutait par le fameux 3x6. Malgré notre jeune âge, nous avions droit au “canard” (sucre imbibé d’alcool) . Alors l’agitation laissait place à une préciosité excessive, car le privilège devait durer.
Quel était le meilleur moment ?
A chaque saison, ses inventions : du repère aux montagnettes, à la fabrication d’une diligence, puis la cabane à Boutous ou à Dure, le grand plongeon au pont des assassins ou la baignade à l’Onde, en passant par les nids de pies et de corbeaux que
nous avions mission de réguler et dont le Maître d’école tenait une comptabilité minutieuse pour le compte de l’Etat. Mais la spécialité, restait la pêche à la main que chaque vrai Montlaurais a pratiqué.
Ces moments-là, gravés dans nos mémoires, ont modelé notre enfance. C’est aussi sûrement de là, que naquit la passion pour notre Rougier.
Aujourd’hui, nous vous souhaitons la bienvenue à Montlaur pour partager nos plaisirs avec vous. Des plaisirs simples et d’ici.
Bienvenue à Montlaur. Bienvenue chez les “escano barbeus” (les étrangleurs de poissons).
Gus, Touille, Paster, Denis, Yannick, Alain, Jo, Jean-Claude, Michel, Gérard, Bilou, Claude, Jean-Luc, Didier, Christian, Francis …… et les autres.
Bataille des calades | |
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Les abeilles à l'école
Après l'école de pêche, les écoliers de Montlaur continuent leurs travaux sur les espaces naturels sensibles. A l'initiative de Mr Bernard RAYMOND, agriculteur retraité, mais apiculteur confirmé, les enfants et leur Maître vont observer et travailler sur la vie des abeilles.
Après avoir repéré un "bornhon" et son contenu dans un vieux peuplier mort, Bernard Raymond a confectionné une ruche pour l'école de Montlaur.
Micropolis et son spécialiste Frédéric Jaladeau se sont associés au projet, en apportant aussi une ruche du Lévézou. Les enfants qui avaient déjà visité le Cité des Insectes vont pouvoir approfondir dans les Rougiers de Montlaur l’étude de l'extraordinaire vie et organisation des sentinelles de la nature. Des échanges réguliers, au fil des saisons sont prévus avec Mr Raymond et Micropolis.
Vendredi dernier les Maîtres et les enfants de l'école, accompagnés des spécialistes ont procédé à l'implantation des ruches en plein rougier après le Pont d'Aumières. Ils ont déjà appris la première règle : une ruche doit être disposée au soleil levant, mais à l'ombre du couchant.
Déjà, on observe le dimanche, les visiteurs, qui sous le guidage des enfants apprennent, eux aussi la vie de nos abeilles.
Un grand merci à Bernard Raymond et à Micropolis qui signent ici le début d'une belle aventure.
A voir le blog de l'école " Les Carabistouilles" à l’adresse suivante : http://carabistouilles.over-blog.net/ - chapitre installation des ruches
Sensibilisation au phénomène de mortalités d'abeilles :
voir la circulaire
voir le document "Pesticides, mode d'emploi"
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Les statues Menhirs
Les élèves ont effectués un travail sur les statues Menhirs de la commune de Montlaur. En voici le résultat :
Document statue Menhir de la commune de Montlaur | |
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