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Société de chasse de Briols
Bureau :Président : Sylvain MONTADE.
Vice Président: Julien SEBE Secrétaire : Joël JEAN. Trésorier : Joël BERNAT. Garde particulier et piégeur agrée : Georges THERON |
Présentation :Buts : Favoriser l’exercice de la chasse dans le respect de la biodiversité.
Historique : Création de la société de chasse en 1985 par les chasseurs du village, afin de maîtriser la gestion de cette activité sur les 600 hectares qui entourent le village avec quelques fermes alentour, plus quelques dizaines d’ hectares de bois à Sarabelle. Depuis cette époque, le nombre d’adhérents est stabilisé à une vingtaine, ce qui autorise une pression très raisonnable sur le territoire très vallonné, idéal pour le petit gibier. Une réserve de 100 hectares, quasi inchangée depuis la création, occupe tout le plateau de Campmal et la plaine de Briols, particulièrement favorables à l’implantation du lièvre. Depuis cette époque, cette réserve alimente l’ensemble du territoire de la société et au-delà ; le bel animal ne connaissant pas de frontières lorsque le territoire lui plaît. Peu ou pas de gros gibier en raison d’un milieu agricole très ouvert orienté vers l’élevage ovin. Jadis très abondants, les lapins ont connu deux crises ravageuses (myxo et vhd) qui ont éliminé toute la population. Autre petit gibier très prisé des chasseurs au chien d’arrêt ; les perdreaux rouges eux aussi jadis très abondants, ont beaucoup souffert, comme la caille des blés, des modifications des pratiques agricoles consécutives au remembrement des terres agricoles. Cette situation peu favorable au maintien des espèces chassables, a nécessité de gros efforts de gestion et la réduction drastique des prélèvements. c c Activités : Afin d’améliorer une situation très détériorée dans les années 90/2000, les chasseurs se sont donné un objectif : réintroduire de façon durable le petit gibier : lapin, perdreau, et maintien des populations de lièvre. En partenariat avec la Fédération Départementale de la Chasse et les sociétés voisines, plusieurs orientations sont mises en œuvre, sur le moyen et long terme. 1) Favoriser la mise en place d’espèces résistantes aux maladies et aux prédateurs 2) Implanter des moyens de préservation et développement : garennes, agrainoirs, points d’eau, cultures à gibier. 3) Régulation des prédateurs pour les maintenir dans un niveau acceptable : piégeage des renards, fouines et capture des pies. 4) Conserver des quotas de prélèvement très rigoureux : 2 lièvres par an et par chasseur, 3 perdreaux pour la saison, et 4 à 5 lapins sous réserve d’une reproduction correcte. 5) A plus long terme, favoriser de nouvelles pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement : replantation de haies, bandes enherbées au bord des champs, meilleur choix des produits phyto sanitaires, barres d’effarouchement des oiseaux lors du fauchage, etc, etc. On le voit, ce type de chasse qui se met en place, n’a plus rien à voir avec la chasse du siècle dernier. Il s’accompagne d’une prise de conscience de la fragilité des milieux et de la nécessaire interaction de tous les acteurs qui se partagent le territoire : exploitants, résidents, chasseurs et randonneurs qui ont grand plaisir à voir voler des perdreaux et gambader lièvres et lapins. Enfin, ces actions sont de plus en plus coordonnées et ainsi de plus en plus efficaces à l’échelle de notre beau pays : le Rougier de Camarès. On peut espérer, par l’action de tous les participants, retrouver un jour des niveaux de populations de petit gibier comparable à ceux évoqués par les Anciens : un pays de cocagne. Le chasseur devient de plus en plus gestionnaire, de moins en moins chasseur car amoureux de la nature dans laquelle il évolue. Etonnant, non ? |
Contacts : Mr THERON Georges
Briols 12400 MONTLAUR Tél. : 05.65.99.86.29 Port. : 06.89.06.31.45 Courriel : [email protected] |